Quelques questions

Quels sont les troubles que peut traiter un sexologue ?

Il nous arrive parfois, face à certaines difficultés individuelles et relationnelles, de se sentir dépassé, démuni et de ne plus voir de solutions à son problème…

Que vous ressentiez de l’insatisfaction au niveau sexuel, amoureux ou relationnel, ces difficultés peuvent être abordées dans une thérapie offerte par une sexologue.

Ainsi, la consultation thérapeutique peut vous aider à mieux comprendre ce que vous vivez et trouver des moyens de faire face à ces situations qui apparaissent insurmontables et qui suscitent une foule d’émotions et de réactions, en vous, et dans vos relations.

N’hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de toute autre information.

Les problèmes que l’on rencontre le plus fréquemment en consultation sont l’éjaculation précoce, les problèmes d’érection, le vaginisme, les douleurs pendant les rapports sexuels, l’absence de plaisir lors des rapports et l’absence de libido.

Mais la sexualité est un domaine de la vie qui est très large, et tout état de mal-être lié à la sexualité, qu’il soit physique ou psychique, peut être pris en charge par un sexologue. 


Qui peut consulter ?

​On peut consulter seul ou en couple, que l’on soit homme ou femme et quel que soit son âge et son orientation sexuelle.
D’une manière générale, si l’on a une relation de couple stable, la participation  (lorsque cela est possible) du ou de la partenaire est le plus souvent souhaitable, même si vous pensez que le problème vous concerne à titre individuel.
Il est préférable de consulter un professionnel dès l’apparition des troubles ou des difficultés dans votre sexualité. 

La prise en charge sera d’autant plus efficace que le problème sera traité précocement. ​


A quel moment doit-on consulter un sexologue ?

Toute difficulté d’ordre sexuelle qui apparaît de manière récurrente et dure depuis plus de 6 mois doit faire l’objet d’un bilan sexologique. Mais à partir du moment où une difficulté entraîne souffrance personnelle ou un retentissement sur le couple, même si elle dure depuis moins de 6 mois, il est légitime d’aller consulter. En règle générale, plus on consulte tôt, et plus la prise en charge sera efficace.


Faut-il consulter seul ou en couple ?

On peut consulter seul ou en couple. Cependant, si on est dans une relation de couple stable, la participation du partenaire est un atout. Bien entendu, si on n’est pas dans une relation de couple et qu’on rencontre une difficulté d’ordre sexuelle, la question ne se pose pas : on peut tout-à-fait consulter un sexologue tout seul si on est célibataire.


Les sexologues utilisent-ils tous la même méthode ?

Il y a un grand nombre de techniques sexothérapeutiques et chaque professionnel utilise la ou les méthodes qui lui paraissent le plus adaptées. Toutes ces méthodes ont cependant le même but : celui de rétablir le dialogue avec soi-même, dans le couple, d’aider les partenaires à dépasser un éventuel blocage, de réintroduire la notion d’érotisme et de plaisir sexuel.

De plus, les sexothérapies contiennent deux volets : un volet chez le sexologue, où s’effectuent des entretiens ; un autre volet à la maison, où les partenaires auront des exercices à réaliser en fonction de la pathologie.

Enfin, dans un certain nombre de difficultés sexuelles en rapport avec le stress, les sexologues auront facilement recours à des techniques de relaxation.


Faut-il préférer un sexologue médecin ?

Pas forcément. Avant d’entamer une sexothérapie il est parfois nécessaire de faire un bilan médical (cardio-vasculaire, endocrinien et métabolique). Si vous consultez un médecin sexologue, celui-ci pourra vous prescrire ce bilan médical, mais si le sexologue n’est pas médecin, il aura toujours la possibilité de laisser cette étape à un médecin généraliste.

Ce qui compte, c’est d’aller consulter un sexologue ayant un diplôme reconnu. Seul le Diplôme Inter-Universitaire de Sexologie, délivré dans le cadre du cursus universitaire, est reconnu par l’ordre des Médecins. Ce diplôme qui se déroule sur 3 ans peut également être obtenu par certaines professions paramédicales, sur concours au préalable.

Environ deux tiers des sexologues sont des médecins (avec une majorité de généralistes, ou psychiatres, gynécologues, endocrinologues, urologues et sages-femmes). Le tiers restant se compose de psychologues, kinésithérapeutes et sages-femmes.


Quels sont les résultats des traitements des troubles sexuels ?

Les sexothérapies, si elles sont suivies correctement et avec conviction, ont de bons résultats. Il faut savoir qu’en matière de sexualité, tout problème a sa solution. Tout dépend de l’ampleur et de la durée de la difficulté d’ordre sexuelle rencontrée. Pour certains patients, 2 ou 3 séances suffisent pour résoudre le trouble. Pour d’autres, cela nécessitera plusieurs mois de thérapie.

Le plus dur, souvent, est de faire la démarche de prendre rendez-vous et de confier son problème à un spécialiste. 

Si vous rencontrez des difficultés dans votre sexualité ou votre couple, et que vous n’arrivez pas à faire ce premier pas, n’hésitez pas à nous contacter par écrit, via les mails.


Qu’est-ce que le contrat thérapeutique ?

Au-delà des aspects théoriques et des techniques employées, il est important que vous vous sentiez en confiance avec le spécialiste de la relation d’aide que vous consultez.

Il est primordial d’instaurer un cadre pour les rencontres.

À moins de circonstances exceptionnelles ou d’ententes particulières préétablies avec moi, les rencontres sont habituellement d’une durée de 30 mn. Je sollicite votre collaboration pour qu’elles puissent débuter et prendre fin à l’heure prévue. Si vous êtes dans l’impossibilité de vous présenter à une rencontre ou que vous pensez arriver en retard, veuillez me prévenir le plus tôt possible par voie téléphonique. Vous n’aurez à assumer aucun frais si votre annulation est effectuée plus de 24 heures à l’avance. Par contre, vous devrez débourser la moitié du montant si vous n’annulez pas votre rendez-vous dans un délai minimum de 24 heures. Veuillez noter, de plus, que, si vous arrivez en retard, vous devrez quand même défrayer la somme correspondante à la totalité de la rencontre et que celle-ci se terminera malgré tout à l’heure initialement prévue.

Les demandes de déplacement ou d’annulation d’un rendez-vous peuvent se faire jusqu’à 48h avant la séance prévue. 
Une séance qui n’a pas été annulée et à laquelle vous ne vous présentez pas est due.

Les consultations de sexologie n’entrent pas dans le cadre des soins remboursés par la CPAM ; cependant certaines mutuelles proposent dans leurs offres le remboursement d’un certain nombre de séances. 
N’hésitez pas à demander à votre mutuelle si vous disposez de ce service.
Le paiement des séances s’effectue par chèque ou en espèces, argent comptant, à la fin de chaque séance. Je vous demande d’acquitter ces frais lors de chaque rencontre. Sur simple demande de votre part, vous pouvez obtenir une note d’honoraires attestant des sommes déboursées pour vos consultations.


Le premier entretien, une étape essentielle

 
Il s’agit d’un moment de rencontre entre le ou les patients (si c’est un couple) et la sexologue où le (les) patient(s) va (vont) pouvoir exprimer ses (leurs) difficultés et les questions qu’il (s) se pose (ent) par rapport à sa (leur) sexualité.

Pour la sexologue, outre d’accueillir les mots (maux) du (des) patient (s), il va s’agir d’un temps d’évaluation.

Ainsi dans un premier temps il sera question d’établir si le trouble est d’ordre médical ou pas, dans le respect du code de déontologie de la profession.
Pour cela, on retracera son historique en répondant aux questions : QUOI-QUAND-COMMENT, quel type de trouble ? Quand est-il apparu ? A-t-il toujours existé ? Son mode d’apparition est-il constant ? Quelle est sa fréquence ? Quel est l’état de santé général ?
S’il est établi  que le trouble est d’ordre médical ou s’il y a le moindre doute, le patient ou le membre du couple concerné sera orienté vers le médecin ou le professionnel correspondant adéquat (généraliste, urologue, gynécologue, cardiologue, kinésithérapeute…).
Le deuxième point visera à cerner au mieux l’environnement global du patient ou du couple, à savoir son (leur) contexte familial, professionnel, social, culturel, religieux, de leur relation de couple…
Cette phase d’évaluation aboutira sur un diagnostic et permettra de formuler des objectifs ainsi que les moyens pour les atteindre.


En soi, ce premier entretien va concourir à dédramatiser la situation du patient ou du couple et par là même à les apaiser, parce qu’ils auront pu s’exprimer dans un climat de confiance en toute simplicité, sans jugements, et parce qu’ils pourront entrevoir une solution à leur problème.